Préface à l'ouvrage à paraître : FLAT EARTH, Holy Scripture vs. The Idolatry of Heliocentrismde Bogdan Chirilă
Ce livre est un véritable défi. Il va certainement scandaliser de nombreuses personnes. C'est parce que son auteur a cherché à renverser, ou plutôt, à démolir le mythe fondateur du monde moderne, à savoir la cosmogonie scientifique. Pendant des centaines d'années, des générations entières ont été endoctrinées par les mythes fondateurs de la science moderne, dont la théorie héliocentrique, et l'idée que la terre est un globe tournant autour de son axe et autour du soleil y tient une position particulière. Dire de façon audible et manifeste que la terre est plate entraîne la provocation d'un tsunami de moqueries et d'accusations de folie.
Seul quelqu'un possédant des connaissances et des convictions d'un plus grand poids que le dogme habituel peut contester ce qui est considéré comme une vérité objective et une certitude incontestable. C'est précisément le cas de Bogdan Chirilă qui base tout son argumentation, non seulement sur d'excellentes connaissances des Saintes Écritures et les œuvres des saints pères, mais aussi sur la conviction que lorsqu'il s'agit de la vérité qui découle directement de la source divine, l'affirmer devient le devoir d'un bon chrétien.
A l'école, on nous enseigne à vénérer les idoles de la nouvelle religion laïque, fondée au fil du temps, par étape, par des sociétés secrètes et des cercles alchimiques qui ont conspiré pour le sabotage de la foi chrétienne pour la remplacer avec un nouveau culte païen avec des prétentions de science objective. Les gens d'aujourd'hui révèrent avec fanatisme, des noms comme Nicolas Copernic, Giordano Bruno, Galileo Galilei, Johannes Kepler, Isaac Newton et, plus récemment, Albert Einstein. La déification de ces figures de la science moderne est accompagnée de l'affirmation que cette galerie de célébrités du panthéon du culte correspondant a inventé quelque chose de complètement nouveau dans l'histoire des idées. Mais en fait, la théorie héliocentrique a des racines dans l'idolâtrie des peuples pré-chrétiens qui adoraient le soleil comme déité suprême.
La source spirituelle des préoccupations de ces savants renommés étaient loin du matérialisme opaque qui accompagne le discours dominant sur leur contribution au développement de la science. Les dieux de ces croyances néo-païennes faisaient partie de différents groupes ésotériques de nature gnostique qui pratiquaient la sorcellerie et l'astrologie comme source de découvertes des mystères de ce monde. Par conséquent, les leaders de la science moderne constituent une vaste conspiration globale contre le Dieu révélé, qui parlait par l'intermédiaire des prophètes de l'Ancien Testament et qui s'est incarné dans le Fils et le Verbe de Dieu, le Sauveur du monde, Jésus-Christ.
Le but principal des forces spirituelles maléfiques derrière le discours supposément scientifique était et demeure la destruction de la civilisation chrétienne et son remplacement par un modèle démonocratique de société dissimulé en progrès scientifique et en vérité objective.
Le rejet tacite ou explicite du caractère sacré des Saintes Écritures et, implicitement, de la vérité qui est le Saint Esprit qui parle par les bouches des prophètes et des apôtres, révèle la nature apostate de ces faux enseignements. La révolte contre le Dieu vivant, « le créateur du ciel et de la terre, et de toutes choses visibles et invisibles, » comme nous l'enseigne le symbole de la foi, dénonce la nature éminemment luciférienne des figures de l'hérésie scientifique. Que l'un des symboles de la mythologie grecque les plus glorifiés de la culture moderne soit Prométhée, qui défie les dieux et vole le feu pour le donner aux humains, n'est pas une coïncidence. C'est précisément l'esprit prométhéen qui est exalté par son courant de pensée, qui est parvenu à s'emparer de la pensée de l'homme d'aujourd'hui.
La guerre contre Dieu sous couvert de science laïque trahit son essence démoniaque par son obsession même d'imiter l'ordre divin en le renversant. Ainsi, la religion de la science a sa propre galerie de « prophètes, » de « saints, » et de « martyrs » qui se sont sacrifiés sur l'autel de la science, persécutés par l'Inquisition. Parmi les « martyrs » les plus vénérés dans la longue martyrologie de la nouvelle croyante, une place prééminente appartient à Giordano Bruno, brûlé sur le bucher par la célèbre Inquisition ; qui s'est sacrifié pour la vérité, combattu par un cléricalisme médiéval sauvage.
Les légendes sur leurs réalisations scientifiques se sont répandues par des manuels scolaires, des œuvres artistiques et des traités philosophique de culture laïque, les transformant en une galerie de héros du monde moderne, devant qui toute personne qui se respecte doit se courber avec déférence. Ces « monstres sacrés » de l'humanité, tombés dans l'hérésie du scientisme, sont devenus l'objet d'une vénération répandue.
Ainsi, la mentalité collective façonnée par les schémas établis au sein de groupes occultes, qui étaient néo-païens et souvent de nature cabaliste, ont eu un effet paralysant, générant un homme de la masse incapable de penser hors du paradigme instillé en lui depuis l'enfance. Certains concepts originaires de croyances de peuples anciens pré-chrétiens, qui se sont discrètement perpétués durant les siècles du triomphe du christianisme, combinés avec différentes théories concoctées par les tenants du « mystère de l'iniquité » qui se sont institués comme détenteurs de la vérité absolue, ont réussi à s'emparer de la mentalité collective, les détournant vers un chemin complètement différent de la vérité biblique.
Par conséquent, dire aujourd'hui avec un grand sérieux que la terre est plate entraîne l'opprobre public. Comment ça, c'est plat ? N'avons-nous jamais vu le globe en classe de géographie, et l'enseignant ne nous a jamais t-il expliqué que ce corps céleste tourne autour de son axe et autour du soleil . Ne voyons-nous pas dans tous les programmes d'actualité à la télévision que la terre est sphérique et qu'elle tourne magnifiquement dans une danse céleste vraiment miraculeuse ?
La littérature et l'industrie du film de science fiction ont grandement contribué à la popularisation de cette théorie néo-païenne, qui affirme être totalement nouvelle et génère des erreurs sur le système solaire, les galaxies et l'univers infini. Les voyages intergalactiques des astronautes et leurs aventures en contact avec d'autres civilisations extraterrestres ont tissé un récit fantasmagorique réellement fascinant. Tout cela est perçu comme des miracles de la technoscience. Ainsi, la technophilie est devenue technolâtrie, et la tendance humaine naturelle de découvrir les mystères de ce monde s'est transformée en une sorte de vénération religieuse de scientifiques perçus comme détenteurs des secrets les plus cachés du monde.
En fait, le mouvement littéraire et artistique du début du XXe siècle, qu'on appelle le futurisme, fait partie de la même adoration du nouveau reniement de la tradition et de l'exaltation des réalisations scientifiques et techniques. L'obsession de la création d'un paradis terrestre intervient en tant que substitut de la tendance vers le salut, avec aucune place laissée dans cet univers artificiel pour la réflexion théologique ou le savoir mystique.
Il est bien connu que les gens trouvent très difficile d'abandonner leurs préjugés. Ils n'aiment pas faire des changements de paradigme et dépasser leurs limites intellectuelles. Cette inertie de la pensée se manifeste pleinement dans le cas de l'acceptation totale de la théorie héliocentrique, l'histoire de l'émergence purement accidentelle de « l'univers » à la suite d'un Big Bang ; c'est à dire une grande explosion qui s'est supposément produite à un certain moment et a fait surgir le cosmos tel qu'il est interprété par des scientifiques. Il en est de même pour la notion de l'émergence purement accidentelle de la vie sur terre, et des lois de l'attraction ou gravité universelle promulguée par Isaac Newton, de qui on nous dit à l'école qu'il était un grand physicien et astronome, sans révéler son obsession pour l'alchimie et sa position de président de la Royal Society à Londres.
Croire à ces histoires incroyables, c'est croire à une sorte de pensée magique ou, si vous préférez, de partager un état d'enchantement qui ont des effets dévastateurs sur la capacité cognitive humaine. Et depuis qu'il a été convaincu qu'il y avait un espace sans limite du nom de cosmos, avec un nombre infini de constellations, de soleils, et de planètes aussi favorables à la vie que la terre, l'homme qui est tombé dans le piège scientifique s'est précipité à sa conquête, à sa colonisation, et à son exploitation.
Aveuglé par son propre orgueil, qui l'a poussé dans une autosuffisance opaque et puérile, l'homme moderne ne regarde plus vers le ciel avec la vénération de celui qui sait que le Dieu tout puissant est là, que sa patrie primordiale est là. La nostalgie du paradis a été remplacée par l'arrogance du conquérant du ciel, maître de sa propre destinée. Certains des défenseurs de premier plan du culte de la technoscience, comme Elon Musk, qui nous assure même qu'ils vont bientôt nous inviter à un voyage avec un terminus sur la planète Mars.
La cosmologie scientifique, qui est devenue le dogme de la nouvelle religion, a comme effet direct le reniement de la hiérarchie divine et, implicitement, la hiérarchie terrestre. Jusqu'à la révolution scientifique, tout le monde savait que là haut dans les Cieux, il y a le trône de notre Père céleste, avec ceux qui sont toujours présents et inséparables, les deux autres personnes de la Sainte Trinité : le Saint Esprit et le Fils de Dieu, Jésus-Christ ; et il y a sur Sa droite la Reine des Cieux et de la Terre, Marie la mère de Dieu, les prophètes, les saints, les martyrs, et les justes. Mais lorsqu'il se laisse tromper une énième fois par le « prince de ce monde, » croyant à la promesse trompeuse du « vous serez comme des dieux, » l'homme est tombé dans un état d'amnésie totale.
Le mythe du globe ébranle les fondations de la vision millénariste de la façon dont ce monde est ordonné. Sa diffusion généralisée a crée de la confusion et a mené, ces derniers siècles, à une impression de désorientation parmi les générations. Jusqu'à l'effondrement des fondations chrétiennes sur la vision du monde, l'homme savait que la haut dans le ciel, il y avait le paradis espéré, sur terre il y avait lui-même, banni à la repentance et la possibilité de l'ascension vers le paradis et en dessous, il y avait le domaine souterrain de l'enfer. Cette vision tridimensionnelle caractéristique de la cosmogonie biblique donnait un sens à la vie dans son ensemble.
Mais la modernité, qui amène à l'auto-déification, a poussé l'homme à renoncer à la joie d'être le couronnement de la création de Dieu. Croyant qu'il était laissé sans maître en bannissant son propre créateur de son cadre de référence, et croyant naïvement à la position maîtresse de son propre destin, l'homme est devenu le serviteur inconscient du malin. C'est précisément là où prend racine l'anthropocentrisme, ainsi que le rationalisme cartésien, qui pousse l'homme, aveuglé par la lumière luciférienne, vers les développement du système organisé pour un monde dans lequel il croit lui-même être « la mesure de toutes choses. »
En fait, toute la culture moderne, remplie d'aliénation et la destruction de l'aspiration pour l'élévation que donnait Dieu, est un résultat direct de la révolution scientifique, le triomphe du sécularisme et du matérialisme. Cela ne pouvait en être autrement. Une sphère flottant sans but dans un univers mort et infini ne peut que causer le vertige et la confusion chez l'homme, qui vient de nulle part et se dirige vers le néant.
La théorie de l'évolution ou darwinisme fait partie de la même séquence de mythes fondateurs de la science moderne, avec le récit de l'origine de l'univers. Et si dans les décennies récentes certains d'entre nous ont réussi à échapper aux inepties pseudoscientifiques de l'homme qui descend du singe, lorsqu'il s'agit de la genèse de l'univers et la forme de la terre, les gens préfèrent rester dans la captivité bienveillante d'une cosmogonie issue de l'époque sombre des Lumières.
Lors de ma lointaine enfance, partout en Union Soviétique, on a crée des planétariums, où des images du système solaire, des planètes, du ciel et de l'infinité des constellations étaient projetées dans l'obscurité complète, totalement de la perspective pseudoscientifique de la théorie du Big Bang, de l'héliocentrisme, la terre sphérique, etc, et, implicitement, l'évolution de l'univers. A Chișinău, le planétarium était installé dans la cathédrale orthodoxe de la Transfiguration du Sauveur, située au carrefour de l'actuel boulevard Ștefan cel Mare et la rue S. Lazo. Par conséquent, le savoir mystique et l'enseignement évangélique ont été remplacés par l'endoctrinement athéiste qui façonnait les esprits selon le modèle scientifique. Les visites des écoliers à ce « temple de la science » faisait partie du programme obligatoire.
Je me souviens très bien de la fascination que je ressentais, contemplant le ciel étoilé et écoutant avec la plus grande admiration la voix du narrateur pendant que des images étaient projetées sur la voute céleste. Je me souviens même des noms de deux des cours publiques qui se sont tenues dans le bâtiment ecclésiastique qui avait été converti en planétarium. Les voici : « Va-t-il y avoir la fin du monde ? » et « avons nous déjà eu la venue de visiteurs de l'espace ? » Le conférencier nous expliquait avec une voix magique que, étant donné l'énorme puissance de combustion du soleil, la vie sur terre allait continuer pour au moins des centaines de millions d'années. Mais même lorsque le soleil approcherait de sa fin, les humains seraient entretemps partis dans d'autres galaxies, seraient illuminés et réchauffés par d'autres soleils, et tout serait merveilleux. Et le second cours nous a convaincu, en montrant toutes sortes de reliques merveilleuses de différentes parties du monde, que nous avions été visités d'innombrables fois par des humanoïdes arrivant dans des OVNIs qui étaient bien plus supérieurs en performance technologique que les habitants attardés de la terre.
Depuis lors, rien n'a changé, la NASA, Roscosmos, et d'autres agences spatiales nous éblouissent avec des artifices du même genre, et les Américains nous certifient avoir été sur la lune. Une histoire datant de 1961 en lien avec le vol dans « l'espace » de Youri Gagarine est vraiment intéressante à cet égard. Après le « premier tour de la terre » suivi par un atterrissage sécurisé au sol par un humain, le gouvernement communiste d'URSS a publié une directive obligatoire à tous les prêtres dans les quelques églises qui étaient encore en activité. Ils devaient dire la phrase suivante pendant le sermon de la Sainte Liturgie : « Gagarine est allé dans l'espace, mais il n'a pas vu Dieu. » Dans l'opinion du régime de l'époque, une telle phrase représentait le triomphe de l'athéisme scientifique et, implicitement, l'échec de « l'obscurantisme moyenâgeux du clergé. »
Comme je l'ai dit au début de ces commentaires, l'approche prise par notre grand ami Bogdan Chirilă aura comme effet de contrarier presque tout le monde. C'est précisément pourquoi il est nécessaire de clarifier son principe. Les lecteurs potentiels qui croient fermement en l'honnêteté du modèle de ce monde qu'ils ont appris à l'école et ne souhaitent remettre en question leurs propres opinions, qu'ils croient axiomatique et donc immuable, auront des difficultés à accepter les arguments présentés ici. Pour être au minimum ouvert à de telles lectures, il y a au moins quelques qualités qui sont nécessaires.
La première, c'est l'humilité, qui nous aide à comprendre la nature limitée de nos propres connaissances. La seconde, serait au moins une vision créationniste du monde, c'est à dire, le rejet des aberrations sur l'apparition du monde par accident. Autrement dit, accepter que l'idée que ce monde, la vie sur la terre elle-même, est le fruit d'une cause supérieure, d'un créateur, puisse servir une fondation conceptuelle qui ouvrirait la voie à la compréhension de la vérité présentée dans ce livre. Et ceux qui se sont élevés au dessus de la conception créationniste et partagent la vérité révélée biblique auront la chance d'obtenir et même d'avoir un aperçu plus approfondi du message de cette œuvre.
Cependant, les lecteurs les plus privilégiés de cet ouvrage, écrit et présenté avec un dévouement majeur par un homme profondément religieux, sont les orthodoxes. C'est parce que Bogdan Chirilă est un bon chrétien avec un don unique pour l'étude de la Bible et la littérature patristique.
L'auteur entreprend une recherche rigoureuse exemplaire, citant largement le Livre de la Genèse, les grands prophètes de l'Ancien Testament, les psaumes de David, les quatre Évangiles, les écrits des saints pères. Seul quelqu'un qui a étudié ces textes sacrés depuis des années avec un crayon en mains peut être capable de les assembler en un tel exposé de cosmogonie chrétienne, qui confirme sans aucun doute que la terre est plate, située sur l'eau, et couverte d'une voute céleste entourée également d'eau.
Avec une modestie admirable, Bogdan Chirilă garde que très peu de place pour ses propres hypothèses et commentaires. Ses observations brèves et extrêmement pertinentes nous aident seulement à comprendre plus facilement le message inspiré par l'Esprit Saint sur la véritable genèse du monde tel que Dieu l'a crée.
Si on peut se débarrasser du fléau intellectuel des impostures pseudoscientifiques qui ont nuit à notre pensée par des théories aberrantes qui ont rempli nos têtes à l'école, même sans lecture assidue, nous pouvons nous rendre compte que quelque chose ne va pas avec la notion de « globe. »
Ce livre peut nous aider à nous guérir du fléau intellectuel de théories aberrantes comme celle-ci : tourner comme une toupie sur la base de sa propre puissance dans un univers qui a émergé de l'obscurité d'une soupe cosmique. Ainsi, à un certain moment, nous pourrions contempler avec ironie notre propre naïveté en acceptant cette histoire : que nous visons sur une planète qui tourne sans provoquer le vertige et sans renverser les eaux des mers et des océans, une sphère qui place certains d'entre nous avec nos pieds sur le sol et nos fronts vers le ciel, et d'autres, dans l'hémisphère sud, avec les pieds levés en lien avec nous.
Nous mentionnons ici en passant quelques pièces à conviction qui ébranlent de façon irrévocable les fabrications universitaires sur la terre sphère en mouvement constant. Parmi les arguments les plus simples prouvant que la terre est plate et statistique, en voici quelques uns :
Le premier se rapporte à la balistique. Je rappelle la signification de ce terme : « La balistique est le champ de la mécanique classique qui concerne le lancement, le comportement de vol, et les effets impacteurs des projectiles, en particulier les munitions utilisées dans les armes à feu (balles, cartouches, fusées, etc). Les principales applications de la balistique sont dans le champs militaire : tirs d'artillerie et la conception des différents types de munitions. » (Wiki). Lorsqu'un tireur se prépare à lancer un projectile sur une cible, il calcule des facteurs comme la direction, la distance ou la vitesse du vent, mais ne prend jamais en compte le fait que la terre a une courbure ou qu'elle tourne. Il pratique son art à partir de la perspective d'une terre plate et immobile.
Le second argument concerne la navigation maritime. Un navire voyage d'un point A à un point B sans que ses navigateurs aient à l'esprit la forme sphérique de la terre, mais en sachant très bien que la surface de l'eau est parfaitement plate. Cela peut être vu à la ligne d'horizon dans les vastes surfaces d'eau en lien avec le ciel et le déplacement du navire.
Le troisième exemple concerne la navigation aérienne. Un pilote conduit son avion d'une partie du monde à une autre sans prendre en compte le mouvement inexistant de la terre autour de son axe ou sa forme ronde. Il sait qu'il navigue sur une terre plate et statique.
Un aspect quelque peu étrange de la science moderne basée sur la vision matérialiste et évolutionnaire qui nous est présenté par le système éducatif et les médias dominants est le manque de surprise de la part des partisans de ce discours à l'existence d'un univers qui surgit par hasard et qui est cependant si harmonieux, fonctionnant comme un mécanisme parfait. Cela trahit encore une fois le caractère religieux de la croyance de la cosmogonie planétaire, située à l'autre extrême du paradigme de la connaissance scientifique.
En ce sens, les loges maçonniques ont au moins l'avantage d'avoir développé au fil du temps une vision théocentrique qui affirme que le monde a un créateur qu'ils ont baptisé Grand Architecte de l'univers. Cependant, à un certain moment, ennuyé par sa propre création, Dieu s'est retiré quelque part au-delà des nuages, plus concerné par ce monde. On appelle aussi le démiurge maçonnique le Grand Horloger, qui, comme un ingénieur, a crée le monde, l'a mis en marche comme une horloge, et a disparu sans laisser de trace, ne se souciant plus de sa propre création.
Le concept théologique du Deus otiosus, partagé par les déistes et un certain nombre de croyances de diverses traditions religieuses dans le monde, appartiennent au même ensemble de croyances religieuses. Le terme peut être traduit par un dieu au repos, un dieu neutre qui ne participe pas aux affaires du monde. En pareil cas, l'adoration du soleil, des étoiles, de la lune, ou d'autres déités païennes laisse place à la théorie de l'héliocentrisme comme à la forme sphérique de la terre. Mais au sein du paradigme strictement athée, la structure de l'univers telle qu'elle nous est présentée ne peut être accepté comme expression de la recherche scientifique objective, mais plutôt comme le fruit d'un fanatisme néopaïen.
A la lumière de la vérité qui découle de la tradition biblique et des écrits patristiques, tel que Bogdan Chirilă l'a exposé avec une remarquable maîtrise, il est nécessaire de réévaluer certains termes qui sont devenus couramment utilisés dans le monde actuel. Par exemple, lorsqu'on parle du monde dans son ensemble, nous utilisons le terme « globe. » Par exemple, nous disons, un phénomène global, une tendance globale, etc. C'est également vrai pour le terme « planète, » tout comme le terme qui en est issu, « planétaire, » en référence à l'humanité, au monde, au peuple de la terre. Cela renforce l'illusion que la terre est l'une des « planètes » dans le système de référence développé par les héliocentristes.
Lorsque nous recourons à de telles notions, nous devenons involontairement les promoteurs de l'héliocentrisme et du récit tout entier émanant des cercles occultes des scientifiques-sorciers. Par chance, le roumain a un synonyme parfaitement valable et plus réussi dans de telles situations, emprunté du français. Nous devrions préférer des expressions comme phénomène mondial, tendance mondiale. La même chose s'applique à des termes comme globalisme et globalisation. Au lieu de ces termes, des mots comme mondialisme et mondialisation seraient préférables. D'autres langues peuvent avoir de nombreux autres synonymes à cet égard.
Après tout, nous qui nous opposons au globalisme satanique nous trouvons parmi les militants d'une résistance métapolitique contre ce qu'on appelle le Nouvel Ordre Mondial, et non l'ordre global. C'est parce que la définition correcte et précise est d'une importance gnoséologique fondamentale.
Dans cette guerre spirituelle et cognitive menée par « le mystère de l'iniquité » et ses serviteurs visibles, des œuvres comme celle-ci jouent un rôle éclairant absolument indispensable, nous aidant à trouver notre voie dans le labyrinthe du monde moderne, plein de pièges fatals pour ceux qui n'ont ni boussole ni guide